Distributeur à Ain M’Lila et fier de l’être, Malek Bouacida marche dans les pas du père et du grand-père sans complexe ni forfanterie. Et gère plus de 12 000 références dont 5 600 sont en stock.
Pour Abdelhamid Bouacida (son père) ou lui-même, il n’est pas d’actualité d’importer et leur statut de distributeur leur convient bien. Une première raison s’énonce simplement, comme le formule Abdelhamid Bouacida : « Je n’ai jamais voulu importer parce que cela représente trop de problèmes et limite les choix pour nos clients. En tant qu’indépendants, nous pouvons aller là où nous voulons acheter nos pièces et nous privilégions les importateurs qui font de la qualité. Si l’un d’entre eux ne dispose pas de la pièce, nous nous approvisionnons auprès d’un autre. Bien évidemment, ils sont référencés et reconnus pour la qualité des pièces et le sérieux de leur entreprise. Je n’ai vraiment pas l’intention de bloquer pendant 30 jours le montant de ma commande et espérer qu’il n’y aura pas de retard. Nos clients – essentiellement des détaillants – ont besoin des pièces tout de suite et notre service consiste à leur assurer cette garantie. » De la même façon, ajoute Malek Bouacida, « nous faisons attention à stocker les produits en 2 ou 3 marques pour satisfaire notre clientèle. »
Et quand on leur demande comment ils gèrent l’activité en ayant peu de visibilité sur la sortie des véhicules, la question surprend : « Nous savons ce qui est en première monte et suivons l’actualité. Le téléphone arabe fonctionne très bien et nos importateurs nous renseignent. Les équipementiers donnent des informations également à leurs clients. A nous de bien nous organiser. »
Et pour la troisième génération, l’avenir est-il tracé ? Malek répond tranquillement : « Je n’ai pas été obligé, c’est ce métier qui me plaît ». D’ailleurs, on le voit bien quand son père réplique : « C’est désormais lui qui dirige et comme il est fils unique, j’ai beaucoup de chance qu’il aime ce métier. Car je ne fais pas partie de ces professionnels qui ne veulent rien lâcher et préfèrent rester au poste jusqu’au bout. La retraite ne m’inquiète pas. Il gère ! » Et son fils de sourire, complice…
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