Entretien : Jean-Michel Selles, président de KYB pour l’Afrique et le Moyen-Orient

Date:

« La spécificité des marchés nous oblige à être créatif »

Au vu de la satisfaction des clients qui sont venus le voir sur le stand, Jean-Michel Selles, président de KYB pour l’Afrique, le Moyen-Orient, le Pakistan, l’Afghanistan (…) arborait un optimisme communicatif.  Et Jean-Michel Selles sait de quoi il parle, lui qui participe aux destinées de KYB depuis 28 ans !

S’arrêter sur le stand de KYB, c’est comme se rendre à une réunion de famille (les grincheux mis à part) où tous les familiers sont heureux de se retrouver et s’installent comme à la maison. On a du mal à imaginer que tous les professionnels qui prennent un café et discutent avec Jean-Michel Selles – toujours abordable et accueillant – avec Farid Sihocine, le directeur pour l’Afrique Francophone de KYB, – toujours à se démener pour rendre service à l’un ou à l’autre, à présenter des amis à d’autres amis (des clients certes mais devenus des amis et à renseigner sur l’activité de la maison (Même en mode détente, le travail est toujours bien présent). Et il ne faut pas oublier toute l’équipe dont nous ne pouvons pas citer tous noms mais qui fonctionne à l’unisson de Monsieur Selles. Il est rare de voir des stands déborder de monde et d’affection à ce point. Bien sûr, nous nous sommes arrêtés également pour bénéficier de la vision et des conseils de Jean-Michel Selles qui nous répond très sereinement : « Il me semble que la Covid-19 et ses conséquences sont derrière nous. Je me sens plutôt optimiste au regard de ce que nous vivons sur ce salon d’Automechanika Dubaï où règne une ambiance saine et optimiste. Tous les clients que j’ai vus se déclarent satisfaits et l’affichent alors que des problèmes subsistent. On ne peut pas faire abstraction des problèmes de logistique mondiaux, des coûts des matières premières, des difficultés d’approvisionnement des composants. Pourtant, le moral semble revenu et on peut se demander si le monde de l’aftermarket ne vit pas mieux actuellement du fait de d’indisponibilité des véhicules neufs qui a pour conséquence des besoins en rechange pour les véhicules d’occasion plus importants. Le marché s’avère donc plus positif ! »

Les plus forts résistent mieux 

« Les plus forts résistent mieux » semble être une lapalissade, pourtant dans l’Aftermarket, cette phrase prend un sens très important. En effet, lorsqu’on demande à Jean-Michel Selles si les aléas du marché et plus généralement les crises que la profession a vécues ont modifié la structure du marché, a fait apparaître de nouveaux acteurs, il répond : « Nous n’avons pas vu apparaître de nouveaux acteurs – tout au moins de manière significative, sur le marché. En revanche, certains professionnels ont éprouvé de graves difficultés tandis que ceux qui s’étaient déjà renforcés avant la pandémie ont grandi et se portent mieux. Les sociétés connues et reconnues continuent de progresser, celles qui étaient mieux structurées et disposaient de stocks importants et cohérents se sont bien mieux maintenues que les autres, au niveau des clients comme au niveau des marques. Ce n’est pas pour autant qu’il faut s’endormir !  Il est toujours plus facile de trouver des solutions quand l’environnement des affaires est positif ! De notre côté, nous prenons grand soin d’être toujours plus prêts de nos clients et de leurs attentes, c’est dans notre ADN et cela est très apprécié. Il faut rappeler – et les dernières années en sont le témoin – que les problèmes rencontrés ne sont pas les mêmes d’une année sur l’autre et qu’il nous faut être créatifs pour pouvoir les gérer. Cela vaut également pour la diversité des marchés. Dans ma région, on compte 67 pays et ce sont autant de marchés différents dont la différence, justement, nous oblige à cette créativité que j’évoquais. En étant plus proches de nos clients, nous répondons avec beaucoup plus de réactivité que d’autres groupes internationaux qui n’ont pas notre historique, notre structuration et notre stabilité. Ceci explique pourquoi c’est sans doute la Chine qui a le plus souffert des effets de la pandémie parce que les opérateurs n’offraient pas la même sécurité aux clients. Nous proposons des produits premium et la puissance du groupe a garanti notre activité, notre production et donc la satisfaction de la clientèle, quand le milieu de gamme chinois n’a pas tenu ses promesses. Les déboires de la Chine ont profité aux marques reconnues sur le marché. » 

Retrouvez la suite de l’entretien dans votre numéro d’Algérie Rechange à télécharger dans cette newsletter ou sur le site www.algerie-rechange.com

Hervé Daigueperce
Hervé Daiguepercehttps://www.maghreb-rechange.com
Rédacteur en chef d'Algérie Rechange, de Rechange Maroc, de Tunisie Rechange et de Rechange Maghreb.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles similaires
Related

Bonnes fêtes de Pâques

Bien que moins célébrées dans notre région que le...

SIDEM renouvelle le certificat IATF 16946 en tant que fabricant OE.

Le certificat IATF 16949 de Sidem prouve ses capacités...

Un robot chez Alpha Hyundai Tunisia

« Le Robot SPOT de Hyundai invité d'honneur à...

Paolo Cataldi nommé Aftermarket Business Unit General Manager du groupe UFI Filters

UFI Filters continue de renforcer sa structure avec la...